Un réflexe est une réponse involontaire à un stimulus externe sensoriel ou sensitif. Les réflexes archaïques, ou primitifs, apparaissent soit in utero, soit dans les premiers mois de la vie. Ils se développent, restent actifs grâce aux mouvements du bébé. Puis, au fur et à mesure que le système nerveux devient mature, les réflexes s’intègrent progressivement afin de devenir des réflexes posturaux.
Il existe plus d’une soixantaine de réflexes archaïques, dont certains sont bien connus.
Les réflexes archaïques sont des réflexes de survie, de protection et participent à la maturation du cerveau, à l’intégration sensorielle et posturale et à la vie émotionnelle du bébé, adulte en devenir.
Lorsque le bébé naît, son cerveau n’est pas mature, les différentes zones qui le constituent sont faiblement reliées entre elles. Ainsi, il est nécessaire que les connexions neuronales croissent afin détendre le nombre de ramifications entre ces neurones. 4,7 millions d’entre elles sont créées chaque minute dans le cerveau d’un nouveau-né !
Cette plasticité cérébrale a besoin d’un environnement sensoriel riche, permettant l’exploration et le mouvement.
Comment savoir si certains de nos réflexes ne se sont pas intégrés ?
Lorsque les réflexes s’intègrent mal, le corps trouve des stratégies inconscientes pour contrer ces mouvements involontaires, ce qui entraîne des difficultés à résoudre certaines tâches puisque le corps est parasité. Il doit tout d’abord se focaliser sur le contrôle de ces réflexes, avant de pouvoir se concentrer, comprendre et résoudre des tâches ou des consignes.
On observe des perturbations de la sphère :
– sensori-motrice
– émotionnelle
– cognitive, apprentissages